Prendre rendez-vous Doctolib
Logo Entendre

Entendre Marcq

Audioprothésiste Diplômée d'Etat, DU Audiophonologie de l'enfant

  1. Accueil
  2. Nos dernières actualités

PORTRAIT MARIE SOPHIE JANSSEN AUDIOPROTHESISTE MARCQ-EN-BAROEUL

MARIE-SOPHIE JANSSEN
ENTENDRE - MARCQ-EN-BAROEUL


[ On peut encore exercer la profession d’audioprothésiste avec sincérité, rigueur et engagement. ]

2005 DUT Information Communication des organisations
2008 Diplômée de l’école de Fougères 2015 Obtient le DU Audiophonologie de l’enfant à Paris sous la responsabilité du
Pr. Garabédian
Depuis 2016 Assure des vacations en réglage d’implants dans le service du Pr. Vincent au CHU de Lille (Service Otoneurologie, Hôpital Roger Salengro)
Janvier 2019 Ouvre son centre à Marcq-en-Baroeul

ITINERAIRE D'UNE MARCQUOISE

Marie-Sophie Janssen a saisi l’opportunité de s’installer dans sa ville natale en 2018. Salariée pendant les 10 années précédentes dans les centres Entendre de Monsieur Sylvain Chopinaud à Lille, Marcq-en-Baroeul (Croisé Laroche) et aux
alentours, elle a toujours défendu les valeurs de l’indépendance. « Au retour de mon deuxième congé maternité, en 2017, j’ai appris que mon employeur allait vendre… Ce changement m'a décidée à me lancer de mon côté : c’était le bon moment pour avancer. J’ai souhaité rester dans la coopérative parce que je savais que je bénéficierai du soutien d’un réseau qui a 40 ans, dans lequel les adhérents de longue date accueillent les nouveaux avec beaucoup de bienveillance, qui donne accès à des formations à la carte, des conseils en communication etc. » Marie-Sophie Janssen n’avait pas choisi l’audioprothèse dans l’idée de devenir un jour chef d’entreprise, mais ce tournant lui a donné un nouveau souffle : « l’installation m’a permis de redécouvrir le métier et les raisons pour lesquelles il me passionne ». La jeune femme de 34 ans a trouvé une cellule vide dans un nouveau quartier commerçant de Marcq-en-Baroeul et a supervisé elle même toute l’installation dont une vaste cabine lumineuse, avec configuration pédiatrique. « J’avais travaillé seule dans certains centres, ce n’est donc pas une nouveauté pour moi, en revanche j’ai dû prendre en main le côté administratif et comptable, mais ça ne me fait pas peur ! » Encouragée par son entourage et ses camarades de la promo 10 de Fougères, qui sont aussi parfois des coopérateurs Entendre, elle se réjouit d’avoir mené son projet jusqu’au bout : « être son propre patron permet d’imposer sa façon de travailler et cela m’a donné l’occasion d’avoir plus de contacts avec l’extérieur, pour, par exemple, co-animer avec une sophrologue une séance d’information sur les acouphènes et leur prise en charge. C’est nouveau, pour moi, de travailler avec des professionnels de santé hors audio ! ».

PETITS PATIENTS, GRANDS ÉTUDIANTS

« Souvent, dans la vie, je me dis « j’y vais » et j’arrive au bon moment ! » Coups de chance et rencontres ont façonné le parcours de Marie-Sophie Janssen. « J’ai commencé à appareiller des enfants en prenant la suite d’une audioprothésiste
qui partait en retraite. Devenir mère m’a poussée à approfondir mes connaissances dans l'appareillage de l'enfant et à préparer le DU. » Adhérente à la Société française d’audiologie, Marie-Sophie Janssen y a fait la connaissance du professeur Vincent (chef du service Otologie et otoneurologie au CHU de Lille) qui lui a proposé de faire des vacations : « j’ai la chance de travailler depuis 3 ans et demi dans cette équipe. Lors d’une première stimulation sur un petit, on sent l’attente de la famille autour et on ne peut jamais savoir comment il va réagir : sourire, pleurer, être surpris, montrer son oreille… Quel que soit l’âge du patient, le réglage d’implants est très fort émotionnellement ! » Du fait de toutes ces expériences, la jeune audioprothésiste a fait partie des artisans du corpus pédagogique de l’école de Lille. Elle a aussi siégé dans le jury d’admission : « je suis étonnée du niveau des étudiants : tous avaient déjà fait plusieurs stages avant de passer le concours », commente-t-elle avec enthousiasme.

« La victoire, pour un audioprothésiste, c’est de voir les patients se détendre au fil des séances et arriver à profiter pleinement des bénéfices de l’appareillage »

RÔLE MODÈLE
Marie-Sophie Janssen doit à sa mère la rencontre avec le métier d’audioprothésiste. « Lors d’un repas de famille, elle m’a raconté son rendez-vous avec mon grand-père chez une audioprothésiste et m’a dit que ce métier avait l’air génial. J’ai poussé la porte de ce centre auditif et je suis tombée sur une audioprothésiste expérimentée et passionnée… Après une heure, je me suis lancé le défi de passer le concours ! » La jeune femme venait de réussir un DUT Info Com, ses plans ont basculé avec la réussite au concours de l’école de Fougères. « Ma première impression du métier s’est confirmée en stage : l’audioprothésiste entretient un lien sincère avec ses patients, tout son travail a pour but d'améliorer leur qualité de vie. » Marie-Sophie tient à la « vérité des relations », avec ses patients, et en général, avec ses proches, ses collègues, les autres commerçants de son quartier. Déjà maman de deux garçons de 5 et 2 ans, son nouveau rôle de chef d’entreprise ne lui laisse que peu de temps pour ses loisirs, mais elle aime bricoler de ses mains et feuilleter des livres sur l’histoire ou l’architecture.

https://www.ouiemagazine.net/